Le juge de Hawaï, Derrick Watson, a expliqué qu'il transformait son ordre temporaire du 15 mars en une injonction préliminaire. Une telle forme juridique permet généralement que la décision n'ait plus besoin d'être renouvelée, a expliqué le procureur général d'Hawaï Doug Chin.
Cela signifie également que l'administration Trump ne pourra amender cette version du décret tant qu'il est contesté en justice.
Appel du Département de la justice
Le juge Watson avait suspendu la première mouture du décret migratoire le 15 mars, la veille de l'entrée en vigueur de l'interdiction de laisser pénétrer sur le sol américain les ressortissants de six pays à majorité musulmane.
Dans sa première contestation, le juge Watson avait considéré plausible "de conclure que cibler ces pays revenait à cibler l'Islam", la population des pays concernés étant de 90,7 à 99,8% de confession musulmane.
Quelques heures plus tard, le Département américain de la justice a, une nouvelle fois, fait appel.
afp/ta