Aung San Suu Kyi dit ne pas accepter la décision de l'Organisation des Nations unies (ONU), "car elle ne convient pas à la situation de notre pays". Celle qui fut Prix Nobel de la Paix en 1991 confirme la position du ministère birman des Affaires étrangères.
Traités comme des étrangers en Birmanie, un pays à plus de 90% bouddhiste, les Rohingyas sont apatrides même si certains vivent dans le pays depuis des générations.
Mission indépendante
En octobre 2016, l'armée birmane avait lancé une vaste offensive dans l'ouest du pays, où vivent les Rohingyas.
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Selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, elle a donné lieu à un "nettoyage ethnique" et "très probablement" à des crimes contre l'humanité. Des récits de meurtres et de viols en réunion commis par les soldats birmans ont été rapportés.
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Vendredi, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a créé "une mission internationale indépendante" qu'il veut envoyer en Birmanie. Or la Birmanie veut mener sa propre enquête.
afp/ta