"Nous cherchions une avancée. Cela n'a pas eu lieu", a indiqué vendredi le chef de la délégation gouvernementale Bachar al-Jaafari, au terme de sa dernière rencontre avec l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura.
Accusé par l'opposition de ne vouloir parler que de lutte contre le terrorisme, l'ambassadeur syrien à l'ONU à New York s'est défendu d'une telle attitude.
Auparavant, le chef de la délégation du principal groupe d'opposition du Haut Comité pour les négociations (HCN) avait accusé le gouvernement de "refuser de discuter de la transition politique". Un éventuel échec devra être attribué au régime syrien, a affirmé Nasser al-Harari.
Accusations mutuelles
Chacun des deux camps accuse l'autre de ne pas oeuvrer comme un "partenaire" de discussion et d'être responsable ou de soutenir le terrorisme.
L'ambassadeur syrien à l'ONU à New York a affirmé que les déclarations américaines qui ne font plus d'un départ du président Bachar al-Assad une priorité seraient évaluées.
ats/pym