Le questionnaire, intitulé "Stoppons Bruxelles!", a été envoyé à chaque foyer, a annoncé un haut responsable. Il comporte six questions, portant principalement sur la question de l'immigration.
"Que doit faire la Hongrie lorsque, en dépit d'une récente série d'attaques terroristes en Europe, Bruxelles veut la forcer à laisser entrer des migrants entrés illégalement?", est un exemple de question. La réponse donne le choix entre "permettre à ces migrants de circuler librement dans le pays" ou bien "les maintenir sous surveillance en attendant que les autorités statuent sur leur cas".
Migrants et ONG
Le gouvernement du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a ordonné, avec des règles entrées en vigueur la semaine dernière, la détention indéfinie des migrants dans des camps à la frontière.
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Une autre question porte sur les organisations non gouvernementales internationales qui, selon le gouvernement, soutiennent l'immigration illégale ou "s'ingèrent" dans les affaires intérieures.
afp/jvia
Un précédent en 2015
En 2015, une "consultation nationale" du même type avait été menée, cette fois portant sur "l'immigration et le terrorisme". Elle avait été largement critiquée, notamment par l'agence de l'ONU pour les réfugiés, le HCR, qui y voyait un risque de renforcer la xénophobie dans le pays.
En octobre 2016, un référendum organisé par Viktor Orban contre les quotas de réfugiés de l'Union européenne avait recueilli une large majorité des votants, mais n'avait pas été validé en raison d'une faible participation.