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Projet de résolution à l'ONU condamnant l'attaque chimique en Syrie

Syrie: les accusations fusent après le bombardement au gaz sur une zone rebelle
Les accusations fusent après le bombardement au gaz sur une zone rebelle / 12h45 / 1 min. / le 5 avril 2017
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont présenté mardi un projet de résolution au Conseil de sécurité condamnant l'attaque chimique de mardi à Idlib, en Syrie, et appelant à une enquête complète et rapide.

Paris, Londres et Washington ont proposé au Conseil de sécurité des Nations unies une résolution condamnant l'attaque chimique survenue mardi dans la province d'Idlib, en Syrie. Des diplomates estiment qu'un vote se tiendra mercredi.

>> Lire : Vague d'indignation après un raid "chimique" attribué au régime syrien

Le projet de résolution demande au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, un rapport mensuel sur la coopération du gouvernement syrien dans le cadre de l'enquête internationale sur l'usage d'armes chimiques en Syrie.

Du gaz sarin

Le gouvernement américain estime que l'agent chimique utilisé était du gaz sarin et que l'attaque dans le village de Khan Cheikhoune a été menée, "de façon quasi-certaine", par les forces loyales au président syrien.

Selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 70 personnes, dont une vingtaine d'enfants, ont été tuées, D'autres bilans évoquent des centaines de blessés.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé qu'il se réunirait mercredi à 14h00 GMT (15h00 en Suisse).

agences/fb

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Un projet de résolution "inacceptable" pour la Russie

La Russie juge "inacceptable" en l'état le projet de résolution présenté par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, a indiqué mercredi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Le texte condamne l'attaque chimique présumée en Syrie.

"Le texte présenté est catégoriquement inacceptable. Son défaut est d'anticiper les résultats de l'enquête et de désigner des coupables", a déclaré Maria Zakharova lors d'une conférence de presse, dénonçant un projet "antisyrien" et de nature à aggraver encore la situation.