La désignation fin janvier au sein de cette instance présidentielle du "stratège en chef" de la Maison Blanche, figure de la droite "alternative" proche des courants nationalistes et suprémacistes blancs, ancien patron du très droitier site Breitbart News, avait fait grincer des dents.
Plusieurs responsables républicains et d'anciens hauts responsables du renseignement s'étaient inquiétés de la présence d'un "idéologue" susceptible de "politiser" cette instance créée après la Deuxième Guerre mondiale pour conseiller le président sur les questions liées à la sécurité et à la politique étrangère.
Période de turbulences pour le NSC
Le Conseil national de sécurité a déjà traversé des turbulences depuis le début de l'ère Trump avec la démission contrainte, mi-février, de son chef, Michael Flynn, pour ses contacts cachés avec l'ambassadeur de Russie à Washington, et son remplacement par le général Herbert Raymond McMaster.
agences/kkub