"Nous avons besoin d'une pause de 72 heures dans la Ghouta orientale et nous en avons besoin ces prochains jours", a déclaré Jan Egeland, qui dirige à l'ONU le groupe de travail sur l'aide humanitaire en Syrie.
Dans cette région, "400'000 personnes sont en train de souffrir, seules", a-t-il ajouté, déplorant le manque de médicaments, de vivres, et les bombardements d'hôpitaux.
"Personne ne veut voir un autre Alep Est"
"Personne ne veut voir un autre Alep Est", en référence à cette autre ville syrienne où plus de 250'000 personnes ont été assiégées par les forces gouvernementales syriennes pendant des mois l'an dernier, a-t-il ajouté.
La Ghouta orientale, soumise à un blocus du régime syrien depuis 2012, est régulièrement ciblée par de nombreux bombardements aériens et des tirs d'artillerie. Cette région est le dernier bastion de l'opposition au président Bachar al-Assad près de Damas.
ats/ptur