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Le PS français étudie des sanctions contre ceux qui lâchent Benoît Hamon

Le candidat socialiste Benoît Hamon lors d'un meeting à Nancy (est de la France) le 5 avril. [AFP - PHILIPPE LOPEZ]
Le candidat socialiste Benoît Hamon lors d'un meeting à Nancy (est de la France) le 5 avril. - [AFP - PHILIPPE LOPEZ]
Le premier secrétaire du Parti socialiste français, Jean-Christophe Cambadélis, a décidé jeudi soir de saisir une commission interne au parti du cas des élus et militants soutenant un autre candidat que Benoît Hamon.

La Commission nationale des conflits devra statuer sur les sanctions possibles à l’encontre des socialistes ayant appelé à soutenir ou à voter pour un autre candidat que Benoît Hamon. Ces sanctions pourraient aller jusqu’à l’exclusion du parti.

"C'est une mesure exceptionnelle de saisir la Commission des conflits en pleine campagne électorale", a déclaré la porte-parole du PS à l’issue d'une réunion du Bureau national du parti.

Investitures pour les législatives en question

Les élus PS investis pour les législatives qui ont décidé de soutenir un autre candidat que Benoît Hamon - sans parrainage ni ralliement de parti - pourront conserver leur investiture.

Ceux qui ont parrainé un autre candidat ou adhéré à un autre parti voient en revanche leur candidature PS aux élections législatives de juin refusée.

"Il y aura un nouveau bureau national exceptionnel d’investiture avant l'élection présidentielle" pour finaliser les investitures dans ces circonscriptions, dites gelées, a dit la porte-parole.

reuters/ptur

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Appel à "l'unité et à la loyauté"

Plus tôt jeudi, Jean-Christophe Cambadélis avait lancé un appel à l’"unité et à la loyauté" derrière le candidat du Parti socialiste, signé par une centaine de dirigeants du parti.

Fin mars, le premier secrétaire avait affirmé qu’il était hors de question de présenter un candidat ayant une double appartenance politique et que "ceux qui ont rejoint En Marche ! ne sont plus au PS", dans un courrier aux militants du parti.