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A deux semaines du premier tour, François Fillon tente de mobiliser

Des supporters de François Fillon lors du meeting de ce dimanche.
Des supporters de François Fillon lors du meeting de ce dimanche.
"C'est maintenant que tout se joue": à deux semaines du premier tour, François Fillon a sonné dimanche l'heure de la mobilisation, espérant se maintenir dans la course à l'Elysée après une campagne marquée par ses ennuis judiciaires.

"Je ne vous demande pas de m'aimer, je vous demande de me soutenir parce qu'il y va de l'intérêt de la France", a déclaré le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle lors d'un meeting organisé Porte de Versailles, à Paris, en présence de nombreux ténors de la droite, à l'exception d'Alain Juppé et de Nicolas Sarkozy.

"Il ne s'agit pas de choisir un copain, il s'agit de choisir un président et à travers lui le destin que nous voulons offrir à la France", a-t-il ajouté dans son discours d'un peu plus d'une heure interrompu par des "Fillon président" et "On va gagner".

"C'est maintenant que tout se joue"

"Mes amis, c'est maintenant que tout se joue, les journées que nous allons vivre seront décisives", a-t-il ajouté devant quelque 25'000 personnes, selon les organisateurs.

Bien que rattrapé ces derniers jours par Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote pour le premier tour, l'ex-Premier ministre a affiché son optimisme.

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A la veille de l'ouverture officielle de la campagne, François Fillon a multiplié les piques contre Marine Le Pen et Emmanuel Macron qui font tous les deux la course en tête dans les sondages.

Critiques pour Macron

"J'ai vu qu'Emmanuel Macron se présentait comme le candidat de l'alternance profonde, voilà bien une pensée de sous-marin et la France sera la grande perdante, encore cinq ans de demi-mesures, encore cinq ans d'occasions manquées, encore cinq ans passés à chercher des majorités éphémères qui s'effondreront devant la moindre décision importante", a-t-il déclaré.

"Cinq ans de marche arrière, la France d'Emmanuel Macron c'est la France de maintenant", a ajouté le candidat de la droite, qui a fustigé "l'imposture" du "jeune politicien".

reuters/mre

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