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La frappe américaine a détruit "20 avions de combat" de Damas

Image satellite américaine de la base syrienne attaquée. [DigitalGlobe/Courtesy U.S. Department of Defense]
Image satellite américaine de la base syrienne attaquée. - [DigitalGlobe/Courtesy U.S. Department of Defense]
La frappe américaine sur une base aérienne syrienne la semaine dernière a détruit "20 des appareils opérationnels" du régime, a indiqué mardi le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis.

Les Etats-Unis ont frappé jeudi avec 59 missiles Tomahawk la base aérienne d'Al-Chaayrates à la suite de l'attaque chimique attribuée au régime de Bachar al-Assad. Ils ont détruit "20 appareils" du régime, selon le Pentagone.

Certains observateurs aux Etats-Unis ont regretté que ces frappes n'aient pas cherché à détruire la piste de la base aérienne. Des avions ont en effet réutilisé cette piste dès le lendemain, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Éviter les armes chimiques

Mais selon le chef du Pentagone, "le gouvernement syrien a perdu la capacité de ravitailler en carburant ou de réarmer des avions depuis la base d'Al-Chaayrate et pour l'instant, l'usage de la piste a peu d'intérêt militaire", a-t-il également ajouté.

Le Pentagone estime que des armes chimiques pourraient toujours se trouver sur la base. La frappe aérienne a délibérément évité de frapper les bâtiments de stockage supposés de ces armes, pour éviter la dispersion des produits mortels, a expliqué lundi un porte-parole militaire américain.

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afp/fb

Ce article indiquait initialement que "20% des appareils" de l'armée syrienne avaient été détruits. Ce chiffre a été corrigé mardi par le Pentagone à "20 appareils détruits".

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Soutiens allemand et britannique

Donald Trump s'est entretenu lundi sur la Syrie avec Theresa May et Angela Merkel, lors de conversations téléphoniques séparées.

Les dirigeantes britannique et allemande ont fait part de leur soutien à la frappe américaine de jeudi et "se sont accordées avec le Président Trump sur l'importance de faire rendre des comptes au président Bachar al-Assad", selon un communiqué de la Maison Blanche.