Arborant casquettes et t-shirts rouges au logo du PSUV (Parti socialiste unifié du Venezuela), ces chavistes (du nom de l'ex-président Hugo Chavez) commémoraient également le 15e anniversaire du coup d'Etat de 2002 qui avait brièvement renversé l'ancien chef d'Etat, décédé en 2013.
"No a la ingerencia de Luis Almagro" (Non à l'ingérence de Luis Almagro) ou "Venezuela se le respeta" (Le Venezuela on le respecte), pouvait-on lire sur les pancartes des fidèles du gouvernement, qui tenaient également des portraits de Chavez et de Simon Bolivar, héros des luttes d'indépendance en Amérique latine.
"Aujourd'hui, la révolution est à nouveau menacée, mais il y aura toujours un peuple debout pour défendre l'héritage du commandant Chavez", a lancé un militant.
afp/ptur
Contexte très tendu
L'opposition est très remontée après les 15 ans d'inéligibilité décidés vendredi contre l'un de ses leaders, Henrique Capriles, principal rival de Nicolas Maduro qui l'avait battu de peu lors de la présidentielle de 2013.
La situation s'était déjà enflammée ces derniers jours quand la Cour suprême, réputée proche du président Maduro, s'était brièvement arrogée les pouvoirs du Parlement, déclenchant un tollé diplomatique qui l'a poussée à faire machine arrière 48 heures plus tard.