Englué depuis des mois dans des affaires de corruption, le chef de l'Etat est secoué par une nouvelle tempête politique depuis le remaniement ministériel qu'il a ordonné le 30 mars.
Le limogeage du ministre des Finances Pravin Gordhan, qui s'opposait à Zuma au nom de la transparence de la gestion des deniers publics, a provoqué la colère de l'opposition et une dégradation de la note financière de l'Afrique du Sud.
La marche de mercredi est pour l'essentiel constituée de militants de l'Alliance démocratique et des Combattants économiques de la liberté, les deux principaux partis hostiles au Congrès national africain (ANC) au pouvoir. Elle doit s'achever devant Union Buildings, siège du gouvernement.
Vote de défiance
L'opposition veut faire voter une motion de défiance au Parlement contre Jacob Zuma, dont le mandat court jusqu'en 2019.
Le scrutin est programmé le 18 avril, mais l'ANC, qui a resserré les rangs autour du président, devrait mettre l'initiative en échec.
agences/jvia