La candidate du Front national (FN) à la présidentielle avait refusé le 10 mars de se rendre à une convocation des juges en vue d'une possible mise en examen dans cette affaire, invoquant son immunité.
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Marine Le Pen est soupçonnée d'avoir fait salarier par le Parlement européen des assistants qui travaillaient effectivement pour son parti.
Interrogée vendredi sur franceinfo, la présidente du FN s'est bornée à dire qu'il s'agissait d'une procédure normale. "C'est un débat que nous aurons devant la commission juridique du Parlement européen", a-t-elle ajouté.
Déjà deux autres inculpations
L'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen a déjà abouti à deux inculpations: celle de la cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, mais aussi celle de Charles Hourcade, l'assistant parlementaire d'une députée Front national au Parlement européen à Strasbourg.
kg avec agences