La tension ne cesse de croître autour de la Corée du Nord, soupçonnée de vouloir mener ce week-end un essai nucléaire. Jeudi, le président américain Donald Trump a promis que le "problème" nord-coréen serait "traité" et les Etats-Unis ont dépêché le porte-avions "Carl Vinson" vers la région.
Vendredi, la Corée du Nord a promis de répondre à l'envoi "insensé" de ce groupe aéronaval, se disant prête pour la "guerre".
La Chine inquiète
La Chine, principal allié politique de la Corée du Nord, a préconisé l'apaisement et a averti qu'un "conflit peut éclater à tout moment". "Le dialogue est la seule issue", a martelé le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.
Se disant "très inquiète", la Russie a de son côté appelé toutes les parties à la "retenue" et mis en garde contre "toute action qui pourrait être interprétée comme une provocation".
"Patience stratégique" terminée
Une action militaire des Etats-Unis contre la Corée du Nord apparaît plus plausible depuis l'envoi il y a une semaine de 59 missiles de croisière contre une base aérienne syrienne en réponse à une attaque chimique contre un village, dont Washington rend Damas responsable.
Les Etats-Unis ont fait savoir que leur politique de "patience stratégique" était terminée. Le vice-président Mike Pence est attendu en Corée du Sud dimanche dans le cadre d'une tournée de dix jours en Asie prévue de longue date.
agences/vtom
Air China suspend ses vols vers Pyongyang
La compagnie aérienne nationale chinoise Air China a annoncé l'interruption de ses vols à destination de Pyongyang à compter de vendredi soir, dit la chaîne de télévision publique CCTV. Aucune explication n'a été fournie.
Air China effectue la liaison Pékin-Pyongyang depuis 2008 mais il n'est pas rare que des vols soient annulés pour des raisons diverses mais jamais expliquées officiellement.