La zone coréenne démilitarisée, abrégée en DMZ, représente une bande de terre large de 4 kilomètres, semée de mines et bordée de fils barbelés qui partage en deux la péninsule coréenne. Des soldats sont constamment postés de part et d'autre.
Mike Pence, dont le père a servi pendant la guerre de Corée du 1950 à 1953, s'est dit touché d'être à proximité de la zone et a salué l'alliance américaine avec la Corée du Sud. "C'est la preuve du lien inébranlable entre nos peuples", a-t-il déclaré.
"Toutes les options sur la table"
Les Etats-Unis n'excluent aucune option pour régler le problème des programmes balistique et nucléaire nord-coréens, a également déclaré le vice-président américain. Dimanche, Pyongyang avait raté un essai de missile.
Washington veut parvenir à la sécurité "au travers de moyens pacifiques, grâce à la négociation. Mais toutes les options sont sur la table et nous demeurons au côté des Sud-Coréens", a-t-il dit au village frontalier de Panmunjom, où avait été signé le cessez-le-feu de 1953.
agences/fb
Appel du Japon
Lundi aussi, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a appelé la Corée du Nord à s'abstenir de nouvelles provocations, à respecter les résolutions des Nations unies et à abandonner son programme de missile nucléaire.
Dans un discours au Parlement, Shinzo Abe a déclaré que le Japon continuerait de coopérer avec les Etats-Unis, la Corée du Sud, la Chine et la Russie sur la situation en Corée du Nord.
Le dirigeant japonais a ajouté qu'il discuterait de la question avec le président russe, Vladimir Poutine, lors d'un sommet ce mois-ci.
Bientôt des sanctions?
Les Etats-Unis et leurs partenaires, y compris la Chine, étudient un éventail d'options après le dernier test de missile balistique effectué par la Corée du Nord, a déclaré dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Herbert Raymond McMaster, citant un "consensus international" face au régime de Pyongyang.