"Le processus a repris, avec 3000 personnes de Foua et Kafraya (localités prorégime) évacuées à l'aube et près de 300 de Zabadani et de deux autres localités rebelles", a confirmé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'opération se déroulait mercredi sous haute surveillance, en présence de plusieurs dizaines de rebelles armés.
Carnage lors de la première évacuation
Un journaliste de l'AFP a vu des dizaines de bus stationnés à l'entrée de Rachidine, une banlieue rebelle de la ville d'Alep utilisée comme zone de transit lors de la première opération d'évacuation.
Celle-ci avait tourné au carnage samedi lorsqu'un véhicule piégé a visé des bus sortis de Foua et Kafraya, deux localités loyalistes assiégées depuis deux ans par les rebelles. L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, a tué au moins 126 personnes dont 68 enfants, selon l'OSDH.
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Le processus d'évacuation avait été lancé vendredi en vertu d'un accord entre le Qatar, soutien de la rébellion, et l'Iran, allié du régime.
agences/rens