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Le groupe Etat islamique revendique l'attaque contre des policiers à Paris

Les premiers témoignages après l'attaque de Paris
Les premiers témoignages après l'attaque de Paris / L'actu en vidéo / 2 min. / le 21 avril 2017
Une fusillade a eu lieu jeudi soir sur les Champs-Elysées à Paris. Un policier a été tué. L'auteur présumé des coups de feu a été abattu. Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque. Peu auparavant, François Hollande s'était dit convaincu de son caractère "terroriste."

Jeudi peu avant minuit, l'organisation Etat islamique a revendiqué l'attaque de policiers survenue en début de soirée à Paris via l'agence Amaq, canal habituel de communication de l'organisation.

Quelques minutes auparavant, François Hollande s'était dit convaincu que l'attentat commis sur les Champs-Elysées était de nature "terroriste". S'exprimant dans la cour de l'Elysée, le président de la République française a précisé qu'un conseil de défense aurait lieu vendredi.

La réaction de François Hollande après l'attaque à Paris
La réaction de François Hollande après l'attaque à Paris / L'actu en vidéo / 1 min. / le 20 avril 2017

Cette attaque survient à trois jours seulement du premier tour de l'élection présidentielle et alors que se tenait sur la chaîne France 2 une émission réunissant les 11 candidats en lice.

>> Lire aussi : L'actualité s'invite dans la soirée de France Télévisions sur la présidentielle

>>Voir en vidéo les images après l'attaque:

Les images après l'attaque de Paris
Les images après l'attaque de Paris / L'actu en vidéo / 54 sec. / le 21 avril 2017

Attaque à l'arme automatique

Le bilan provisoire de la fusillade est d'un policier mort et de deux agents blessés, l'un grièvement, l'autre plus légèrement. Une passante a également été touchée. L'assaillant a lui été abattu par des "tirs de riposte".

Le procureur de Paris, François Molins, a dit que son identité était "connue". "L'identité de l'attaquant est vérifiée, des perquisitions sont en cours pour savoir s'il a bénéficié ou pas de complicités", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, a détaillé le déroulé des faits: "Peu avant 21h00, une voiture est arrivée à hauteur d'un car de police. Un homme est sorti du véhicule, a ouvert le feu a priori à l'arme automatique sur le car de police, a tué un policier et ensuite a tenté de partir en courant en essayant de prendre pour cible d'autres policiers."

Section anti-terroriste saisie

La section anti-terroriste du parquet de Paris s'est saisie et a ouvert une enquête. Une source policière a annoncé qu'un avis de recherche avait été lancé pour retrouver un complice présumé de l'auteur des tirs. Ce dernier serait venu de Belgique par le train Thalys.

L'auteur présumé de la fusillade était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, a-t-on aussi appris de sources proches de l'enquête.

Perquisition en Seine-et-Marne

Une perquisition était en cours jeudi soir en Seine-et-Marne, en banlieue parisienne, au domicile de cet homme. Il s'agit du titulaire du document d'immatriculation du véhicule utilisé pour l'attaque.

Les Champs-Elysées ont été rapidement bouclés. La préfecture de Paris a conseillé d'éviter le secteur. Les stations de métro de la ligne 1 George V. Roosevelt et Champs-Elysées-Clémenceau ont été fermées.

>> Sujet traité dans les flashes horaires sur RTS La Première

ta avec agences

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Réactions internationales après l'attaque

La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé sa "compassion aux victimes et à leurs familles" après la fusillade qui a fait un mort jeudi soir à Paris. Le président américain, Donald Trump, a lui aussi adressé ses condoléances au peuple français.

En visite à la Maison Blanche, le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni a dit se joindre au message de Donald Trump et a noté que l'attaque survenait à un moment délicat, à trois jours du premier tour de l'élection présidentielle.

D'autres chefs de gouvernement européens ont fait part de leur solidarité avec la France. "Nous partageons la douleur du peuple français en ces temps difficiles", a déclaré sur son compte Twitter le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy. Charles Michel, le premier ministre de Belgique, a lui dénoncé une "lâche et ignoble agression".