L'enquête ouverte par le Parquet de Paris a rapidement permis d'identifier le tireur, un homme de 39 ans, né à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), connu pour de multiples actes de délinquance et radicalisé.
Selon une source judiciaire, un fusil à pompe et des armes blanches ont été retrouvés dans sa voiture abandonnée à proximité des lieux de l'attaque, ainsi que les adresses de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), d'un commissariat et de trois armureries. Un message manuscrit défendant l'organisation Etat islamique a également été découvert près de son corps.
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Menaces de mort
Les premiers éléments de l'enquête dévoilent le passé de délinquance du tireur. Depuis octobre 2015, il était en mise à l'épreuve après une condamnation à deux ans de prison avec sursis pour une série de petits délits.
En février dernier, alors qu'il était entendu par la police dans une affaire de droit commun, il a menacé de mort les policiers. Placé en garde à vue, il a finalement été libéré "faute de preuves", toujours selon des sources proches de l'enquête. L'individu a alors été enregistré dans le fichier des personnes radicalisées de la DGSI.
Cinq tirs sur un policier
Mais son passé de délinquance remonte à plus loin. En 2001, il avait déjà tiré sur des policiers après avoir percuté accidentellement, au volant d'une voiture volée, le véhicule de deux agents en civil et tenté de s'enfuir en ouvrant le feu quand ils s'étaient identifiés.
Arrêté, il avait alors dérobé l'arme d'un policier pendant sa garde à vue et tiré sur lui à cinq reprises, le touchant trois fois. Des faits qui lui ont valu d'être condamné à 20 ans de prison, ramenés à 15. Il sera libéré au bout de 10 ans.
"Il n'aurait jamais dû être dehors. Il y a un problème de justice pénale sur lequel il faudra se pencher", a déclaré le secrétaire général du syndicat Alternative Police-CFDT Denis Jacob, pour qui il y a aussi un problème de transmission des informations entre services de renseignement.
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reuters/vtom
A éa recherche de complices éventuesl
Les enquêteurs tentent de savoir si l'assaillant a agi grâce à l'aide de complices, a déclaré vendredi le procureur de Paris François Molins lors d'une déclaration à la presse.
Le magistrat a donné à cette occasion des détails sur le parcours du tireur en précisant que rien n'avait permis de déceler des signes de radicalisation lors de ses longs séjours en prison pour des faits de droit commun.