Les anti-Maduro se sont réunis aux différents points de départ de la marche définis par l'opposition et certains d'entre eux priaient avec un chapelet. L'opposition a demandé à ce que ces manifestations soient silencieuses pour rendre hommage aux victimes.
Elles doivent être "d'un silence historique et assourdissant pour peser sur la conscience de l'oppresseur", a écrit le député Miguel Pizarro sur Twitter.
Vingt morts en trois semaines
A Caracas, des contingents de militaires et de policiers surveillaient les points d'accès, lieux d'affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre au cours des précédents défilés.
Les violences ont déjà fait 20 morts en trois semaines au Venezuela.
Le gouvernement socialiste a d'ores et déjà accusé l'Eglise d'être un "acteur politique" au côté de l'opposition. Cette dernière, majoritaire au Parlement depuis fin 2015, a promis de ne pas cesser les manifestations jusqu'à obtenir son objectif principal: des élections anticipées.
agences/rens