Le premier des quatre favoris à avoir glissé son bulletin dans l'urne a été le candidat d'En Marche Emmanuel Macron au Touquet, dans le Pas-de-Calais, en compagnie de son épouse Brigitte. Marine Le Pen a dans la foulée fait de même à Hénin-Beaumont avec le maire de la ville Steeve Briois. François Fillon a lui voté peu avant midi à Paris.
Le socialiste Benoît Hamon a lui voté vers 10h dans les Yvelines. Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade, Philippe Poutou, Jean Lassalle et François Asselineau se sont aussi rendus aux urnes en matinée, alors que le premier des onze candidats à se rendre dans l'isoloir avait été Nicolas Dupont-Aignan dans l'Essonne.
Le président sortant François Hollande a aussi choisi son candidat dans son fief de Tulle, en Corrèze. Il a dit n'avoir aucune nostalgie, mais "un petit pincement au coeur". Parmi les personnalités à avoir voté très tôt figurent la maire de Paris Anne Hidalgo et l'épouse de François Fillon, Penelope.
Un quatuor de favoris
Un total de 47 millions d'électeurs sont appelés à départager les onze candidats, dont quatre semblent en mesure de se qualifier pour le second tour: Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon.
Les premières estimations sont attendues à 20h00, heure de fermeture des bureaux de vote dans les grandes villes. Mais l'incertitude pourrait se prolonger si les écarts sont aussi faibles que le laissent présager les sondages.
Sont attendus les noms des deux finalistes, parmi lesquels sera désigné le 7 mai le successeur de François Hollande.
Derrière le quatuor de tête, les poursuivants semblent condamnés à camper un rôle d'arbitres, voire de figurants : Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jean Lassalle, François Asselineau et Jacques Cheminade.
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Une folle campagne
Le premier tour solde provisoirement une campagne insolite, qui a peiné à trouver son rythme en raison du fracas provoqué par les ennuis judiciaires de François Fillon et, dans une moindre mesure, de Marine Le Pen, avant d'être marquée jeudi soir par l'attentat des Champs-Elysées contre des policiers.
Les dernières semaines ont également été marquées par la montée en flèche de Jean-Luc Mélenchon, le maintien à près de 25% des intentions de vote d'Emmanuel Macron et la chute de Benoît Hamon, signe avant-coureur de lendemains d'élection difficiles pour le Parti socialiste.
ats/gchi/boi
Rebondissement en cascade
La campagne a été riche en rebondissements. Large favori après sa victoire à la primaire de son camp, le républicain François Fillon a dévissé dans les sondages, après la révélation de soupçons d'emplois fictifs au bénéfice de sa femme et de ses enfants.
Malgré son inculpation pour détournement de fonds publics, il a refusé de retirer sa candidature.
Il s'est toutefois vu rattraper dans la dernière ligne droite par un autre candidat "hors parti", Jean-Luc Mélenchon, ex-socialiste devenu le champion d'une "France insoumise".
Le dispositif de couverture de la RTS
Le suivi des premières informations sur la journée de votation et les vidéos des candidats en train de voter seront à découvrir sur rtsinfo.ch dans un suivi minute par minute dès le début de l'après-midi. Les résultats et les réactions suivront en temps réel jusqu'à tard dans la soirée. Lundi, un suivi minute par minute permettra de rendre compte de la première journée après le vote.
Un suivi est également assuré sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, avec nos correspondants à Paris, via le hashtag #RTSFrance.
A la radio, une édition spéciale de Forum est programmée de 18h à 20h. Puis le suivi sera assuré dans les flashs horaires ainsi que dans un flash spécial entre 22h30 et 23h. Lundi, un Journal du matin spécial France sera produit depuis Paris entre 7h et 9h. L'émission, filmée, sera également diffusée sur RTS Un.
A la télévision, une édition spéciale du 19:30 aura lieu de 19h30 à 20h15, alors que Mise au Point reviendra ensuite également sur les résultats. Mercredi 26 avril, une émission spéciale d'Infrarouge sera diffusée depuis Paris.