"Le big bang". Voilà comment définit le quotidien Les Echos la qualification pour le second tour de la présidentielle d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. Il s'agit d'un "grand saut dans le vide" pour la publication économique qui voit en ce choix "l'expression d'un ras-le-bol du système".
"Ce résultat constitue un séisme dont les répliques seront durables", estime pour sa part le quotidien catholique La Croix.
"La droite K.-.O", titre Le Figaro, qui se désole que "l'imperdable" ait "été perdu". "Alors que le désir d'alternance, après un quinquennat unanimement jugé calamiteux, n'a jamais été aussi puissant, la droite ne sera pas, pour la première fois de son histoire, représentée au second tour de l'élection présidentielle", précise le quotidien conservateur.
Le Parisien/Aujourd'hui en France salue quant à lui "la sensation Macron" en une de son édition papier alors que Libération juge désormais celui-ci "à une marche" du pouvoir.
"L'ouverture face à la fermeture"
Libération explique d'ailleurs que "le second tour opposera le social-libéralisme au nationalisme, l'ouverture à la fermeture, l'Europe unie à la France seule. Et le quotidien marqué à gauche de souligner: "(...) en principe, grâce aux républicains de tous les partis, le jeune premier du scrutin l'emporte sur la vilaine marâtre".
Avec un "jamais" barrant une photo de Marine Le Pen, la une de L'Humanité est sans ambiguïté. Le journal d'extrême-gauche lance un appel à ses lecteurs: "Rassemblons-nous pour lui barrer la route".
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kg