"La Suisse reste dans un mouvement très large d'adhésion aux standards globaux en matière de lutte contre l'évasion fiscale et la fraude fiscale", a affirmé mardi le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Pierre Moscovici, dans l'émission Forum.
"Tout en respectant pleinement la démocratie suisse, je souhaite que la Suisse continue" à travailler dans ce sens, a ajouté le Français, qui avait fait part de sa déception au lendemain du rejet de la troisième réforme fiscale des entreprises par le peuple suisse à la mi-février.
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Coopération souhaitée
"Je note que la Suisse a déjà fait beaucoup pour respecter les standards fiscaux globaux, les règles du G20. Mais je souhaite que la Suisse soit pleinement, totalement, 100% coopérative de la même façon que nous (la Commission européenne, ndlr) sommes prêts à coopérer à 100% avec la Suisse".
"D'ailleurs, il y a eu une très bonne rencontre entre Doris Leuthard et Jean-Claude Juncker qui ont manifesté une volonté d'avancer sur tous les dossiers", a encore déclaré le commissaire européen.
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Pas d'exception pour la Suisse
"Nous n'avons jamais remis en cause la souveraineté suisse ni remis en cause le résultat d'une votation, mais nous souhaitons à présent trouver une nouvelle façon d'avancer ensemble. Il n'y a aucune volonté hégémonique de la Commission européenne mais il y a des processus internationaux à respecter et il ne peut pas y avoir d'exception dans notre exigence", a conclu Pierre Moscovici.
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"Je voterai Emmanuel Macron"
Le débat sur l'Europe aura lieu pour le 2e tour de l'élection présidentielle française avec deux candidats totalement opposés sur la question, a encore relevé Pierre Moscovici.
"Je voterai Emmanuel Macron avec conviction, dans une telle élection, on ne peut pas rester neutre."