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Le successeur de Marine Le Pen à la tête du Front national déjà remplacé

AFP [JACQUES DEMARTHON]
Le successeur de Marine Le Pen à la tête du Front national déjà remplacé / Le 12h30 / 1 min. / le 28 avril 2017
Après la polémique visant Jean-François Jalkh, qui avait remplacé Marine Le Pen à la présidence du Front national, le maire d'Hénin-Beaumont Steeve Briois a été désigné vendredi président par intérim du parti.

Louis Aliot, l'un des vice-présidents du Front national et compagnon de Marine Le Pen, a expliqué que Jean-François Jalkh avait décliné sa mission pour pouvoir "se défendre".

Il avait été nommé à la tête du parti au début de la semaine après que Marine Le Pen a annoncé son retrait de la présidence en vue du second tour de la présidentielle.

C'est donc Steeve Briois, maire d'Hénin-Beaumont et vice-président du parti, qui va occuper ce poste.

Propos négationnistes

Jean-François Jalkh est accusé d'avoir tenu des propos négationnistes par le passé. Des journalistes ont exhumé des déclarations dans lesquelles il cite le théoricien négationniste Robert Faurisson, notamment concernant l'usage du gaz Zyklon B dans les chambres à gaz nazies des camps d'extermination de juifs.

Cadre historique du FN, Jean-François Jalkh est adhérent du parti depuis septembre 1974 et a été élu député européen en 2014.

agences/rens

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Accusations d'entrave au médias

Les rédactions de près d'une trentaine de médias français ont signé une pétition qui proteste contre la décision du Front national de "choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen" en vue du second tour de la présidentielle.

Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l'écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national, indique le texte.

"Nous protestons de la manière la plus ferme qui soit contre cette entrave à la liberté de faire notre métier et de remplir notre devoir d'informer", poursuivent les signataires, en relevant qu'il "n'appartient pas à une formation politique, quelle qu'elle soit, de décider des médias habilités à exercer leur rôle démocratique dans notre société," précise le texte.

Jean-Marie Le Pen critique l'hommage au policier "homosexuel" tué sur les Champs-Elysées

Jean-Marie Le Pen juge que l'hommage national rendu mardi au policier Xavier Jugelé célébrait plus "l'homosexuel" que "le policier". L'agent avait été assassiné la semaine dernière sur les Champs-Elysées par un présumé djihadiste.

Dans son dernier journal de bord vidéo, diffusé vendredi, le président d'honneur du Front national se dit "étonné" et "un peu choqué" par la dimension donnée à la cérémonie, présidée mardi par François Hollande.

"Il m'a semblé qu'il y avait dans cette cérémonie une équivoque. On rendait plutôt hommage à l'homosexuel qu'au policier, car la participation de son conjoint et le long discours qu'il a prononcé institutionnalisaient en quelque sorte le mariage homosexuel, l'exaltaient de façon publique", dit-il.

Si le cofondateur du Front national concède que Xavier Jugelé "mérite certainement l'estime et l'attachement de nos compatriotes comme membre de ces forces de l'ordre chargées de nous protéger", il regrette d'avoir vu "une équivoque" dans la cérémonie.