Plusieurs grandes villes brésiliennes paralysées par la grève générale
Plusieurs milliers de manifestants ont répondu vendredi à l'appel à la grève générale au Brésil contre les mesures d'austérité du président conservateur Michel Temer.
En plus des problèmes de transports, la plupart des écoles ont fermé leurs portes dans tout le pays, ainsi que les bureaux de poste et un grand nombre de banques. Dans la capitale financière Sao Paulo la situation était particulièrement chaotique.
La police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser et libérer les voies, alors que métros, bus et trains de banlieue étaient à l'arrêt.
Cortèges dans plusieurs villes
Des manifestations avaient lieu dans la plupart des grandes villes du pays. À Sao Paulo, un cortège s'est formé dans l'après-midi, alors qu'un autre a terminé son parcours devant la résidence du président Temer.
À Rio de Janeiro, un pont qui relie la ville à de nombreuses communes situées de l'autre côté de la baie a été bloqué pendant plusieurs heures.
Les grévistes entendent protester contre les projets de loi en cours de discussion devant le Congrès, le parlement brésilien, qui visent à assouplir le droit du travail avec notamment un allongement de la durée des cotisations retraites.
ats/hend
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Les derniers chiffres du chômage, publiés vendredi, font état d'un taux record de 13,7% entre janvier et mars, avec plus de 14,2 millions personnes à la recherche d'un emploi.
Autre indice que la situation n'est pas prête de s'améliorer: le déficit budgétaire du Brésil a atteint 11 milliards de réais (près de 3,5 milliards de francs) pour le mois de mars, le pire résultat pour cette époque de l'année depuis la début de la série statistique, en 2001.