"Orientations adoptées à l'unanimité. Le mandat ferme et équitable de l'UE à 27 pour les discussions sur le Brexit est prêt", a écrit sur Twitter Donald Tusk, peu après l'ouverture à Bruxelles du premier sommet extraordinaire à 27 sur le Brexit.
A son arrivée, le président du Conseil européen avait insisté sur la nécessité de "rester unis" tout au long des négociations sur le retrait du Royaume-Uni, qui doivent durer deux ans.
Trois problèmes clés
L'UE à 27 s'est donnée trois problèmes clés à résoudre. Premièrement, elle veut défendre les droits des citoyens, principalement des 3 millions de ressortissants européens au Royaume-Uni, mais aussi du million de Britanniques établis dans l'UE.
Il sera aussi demandé à Londres de solder les comptes de ses engagements financiers, une facture estimée à 60 milliards d'euros environ par les Européens.
Le troisième point abordé sera celui de la frontière entre l'Irlande, pays membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, province britannique.
afp/los/ta
"Personne ne s'est allié contre la Grande-Bretagne"
La chancelière allemande Angela Merkel a rejeté samedi les accusations de la Première ministre britannique Theresa May, laquelle avait accusé l'UE de "s'unir contre" le Royaume-Uni.
"Que nous, les 27, nous nous allions et parlions d'une seule voix, c'est la chose la plus naturelle du monde. Mais ce n'est pour autant que nous nous allions contre quelque chose", a assuré Mme Merkel. "Nous facilitons les choses pour la Grande-Bretagne si nous parlons d'une seule voix", a-t-elle plaidé.