Le missile, lancé dans la direction nord-est depuis la région de Bukchang, a atteint une altitude de 71 km avant de se désintégrer après quelques minutes de vol, a annoncé l'Etat-major sud-coréen. Il s'agit d'un missile balistique de moyenne portée de type KN-17 qui n'a pas quitté le territoire nord-coréen.
Il s'agit du quatrième essai de missile consécutif à avoir échoué depuis mars en Corée du Nord. Et celui-ci survient quelques heures après une réunion exceptionnelle du Conseil de sécurité.
Vague de condamnations
"La Corée du Nord a manqué de respect aux souhaits de la Chine et de son président hautement respecté lors du lancement d'un missile aujourd'hui, quoique sans succès. Mauvais!", a déclaré le président américain Donald Trump sur Twitter.
Ce nouveau tir, qui défie les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, survient alors que la situation est déjà à "un seuil critique", selon les termes employés vendredi à l'ONU par le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
ats/ypf
Pressions à l'ONU
Vendredi, lors de la réunion ministérielle exceptionnelle des 15 pays du Conseil de sécurité, les Etats-Unis ont exhorté la Chine à isoler économiquement la Corée du Nord pour qu'elle renonce à ses programmes nucléaire et balistique. Même s'il a répété vouloir privilégier la voie du dialogue, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a aussi souligné que "toutes les options devaient rester sur la table" face à la Corée du Nord.
La Russie a de son côté mis en garde vendredi à l'ONU devant la "rhétorique" de "guerre" contre la Corée du Nord qui pourrait avoir des "conséquences effrayantes".