Menant du Capitole à la Maison Blanche, cette "Marche pour le climat" avait lieu au centième jour de la présidence de Donald Trump. Cible de nombreux slogans, ce dernier a été très critiqué par les manifestant pour certaines de ses déclarations climatosceptiques.
Donald Trump avait notamment affirmé que le réchauffement climatique était un "concept inventé par les Chinois pour empêcher l'industrie américaine d'être compétitive".
Sauver l'accord de Paris
Leonardo DiCaprio, acteur de renommée mondiale, a pris part au défilé au milieu d'un groupe d'Amérindiens. "Le changement climatique est réel", affichait une pancarte qu'il tenait devant lui.
"Trump revient sur les lois adoptées, il parle de sortir de l'accord de Paris (de décembre 2015 sur le climat, ndlr), il essaie de relancer le pétrole et le charbon alors qu'ils sont sur le déclin, il fait tout l'opposé de ce qu'il faudrait faire", a insisté Robert Siegel, un ingénieur venu de l'Etat de New York.
Le danger de l'inaction
"Nous représentons la majorité, même si nous ne sommes pas au pouvoir actuellement. Une majorité de la population est d'accord avec les idées de cette marche", estimait Bill Jenkins, un professeur de musique, en référence au vote populaire perdu par Donald Trump lors de l'élection qu'il a remportée le 8 novembre 2016.
Certaines pancartes détournaient le fameux slogan de Trump, "Rendre sa grandeur à l'Amérique" en "Rendre sa fraîcheur à l'Amérique".
Beaucoup d'autres banderoles faisaient la promotion d'une économie plus verte, accordant une plus large place aux énergies renouvelables, et avertissaient du danger de l'inaction.
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afp/ta