Modifié

Donald Trump se dit prêt à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un

Donald Trump crée la polémique en affirmant qu’il serait honoré de rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-Un
Donald Trump crée la polémique en affirmant qu’il serait honoré de rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-Un / 12h45 / 1 min. / le 2 mai 2017
Alors que les tensions avec Pyongyang sont au plus haut, Donald Trump a affirmé lundi qu'il serait prêt à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un "si les conditions étaient réunies".

"Si les conditions étaient réunies pour que je le rencontre, je le ferais, absolument. Je serais honoré de le faire", a affirmé Donald Trump dans un entretien à l'agence Bloomberg.

Le président américain n'a toutefois donné aucune précision sur les critères qui pourraient le pousser à prendre une telle décision.

Tensions

Depuis son arrivée au pouvoir après la mort de son père en 2011, Kim Jong-Un n'a jamais rencontré un dirigeant étranger.

Le climat s'est particulièrement détérioré entre les deux pays du fait de la poursuite, par Pyongyang, de ses programmes balistique et nucléaire interdits, et d'affirmations du président américain qui s'est notamment dit prêt à régler seul et par la force le problème nord-coréen.

>> Lire : Escalade des menaces entre la Corée du Nord et les Etats-Unis

Un 6e essai nucléaire?

De son côté, la Corée du Nord a averti lundi qu'elle était prête à mener "à n'importe quel moment" un sixième essai nucléaire.

La Corée du Nord a réalisé depuis 2006 cinq essais nucléaires, dont deux en 2016.

>> Lire aussi : La Corée du Nord a averti qu'elle était prête à mener un 6e essai nucléaire

agences/lan

Publié Modifié

Démanteler les grandes banques

Donald Trump a réitéré lundi sa menace de démanteler les grandes banques et de rétablir les dispositions de la législation dite "Glass-Steagall" qui a séparé les activités de banque de dépôt et d'investissement aux Etats-Unis de 1933 à 1999.

"C'est ce que je suis en train de considérer", a déclaré le président américain dans un entretien à l'agence Bloomberg News, sans donner d'autres détails.

Donald Trump avait à de nombreuses reprises pendant la campagne électorale appelé à un retour à cette législation, supprimée lors de la présidence de Bill Clinton (1995-2001).