Dans le document rendu public et adjoint à la charte rédigée en 1988, le mouvement insiste également sur le caractère "politique" et non religieux de son conflit avec Israël.
En amendant pour la première fois en près de 30 ans ses textes fondateurs, le Hamas tente de revenir dans le jeu des négociations internationales, estiment les experts.
Israël pas reconnu
"Le Hamas lutte pour la libération de toute la Palestine mais est disposé à soutenir un Etat dans les frontières de 1967, sans toutefois reconnaître Israël ou céder le moindre droit", a déclaré à Doha le chef politique du mouvement, Khaled Mechaal. Le Hamas estime qu'"un Etat palestinien entièrement souverain et indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem pour capitale, (...) est une formule de consensus national".
Ce découpage est celui prôné par le Fatah, dirigé par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et rival du Hamas, qui administre la bande de Gaza depuis dix ans.
agences/lan
Annonce avant la rencontre Trump-Abbas
Cette annonce intervient deux jours avant la première rencontre, à la Maison Blanche, entre le président Donald Trump et Mahmoud Abbas.
Le Hamas est considéré comme "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël et nombre de ses dirigeants sont visés par des sanctions.
En inscrivant clairement qu'il accepte un Etat limité à la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, le Hamas endosse les frontières déjà reconnues par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Lui et le Djihad islamique sont les seules forces politiques palestinienne à ne pas appartenir à cette entité reconnue par la communauté internationale comme représentant l'ensemble des Palestiniens à l'intérieur des Territoires occupés.