"J'ai aussi parlé de ce rapport très négatif sur ce qui arrive aux homosexuels en Tchétchénie et j'ai demandé au président qu'il use de son influence pour que les droits des minorités soient préservés", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse commune avec Vladimir Poutine à Sotchi.
Fin mars, une enquête du journal indépendant Novaïa Gazeta a révélé que les autorités tchétchènes ont arrêté plus de 100 homosexuels et incité leurs familles à les tuer pour "laver leur honneur".
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Vladimir Poutine garde le silence
Lors de sa prise de parole, le président russe n'a pas évoqué cette discussion ni le sort réservé aux homosexuels en Tchétchénie, une république du Caucase russe.
Après une rencontre entre Vladimir Poutine et le président tchétchène Ramzan Kadyrov, le porte-parole du Kremlin avait affirmé le 20 avril qu'"il n'y a jusqu'à présent aucune confirmation concrète" de telles persécutions.
agences/jvia
Reprise du dialogue
"Je suis toujours d'avis que s'il y a de sérieuses divergences dans certains domaines, il faut poursuivre le dialogue", a dit Angela Merkel, qui effectuait sa première visite en solo en Russie depuis l'annexion de la Crimée en 2014, à l'origine des plus vives tensions entre Moscou et l'Occident depuis la guerre froide.
"Il y a deux thèmes qui pèsent sur la relation (entre les deux pays), d'abord l'annexion contraire au droit international de la Crimée et ensuite la déstabilisation de l'Ukraine orientale par des séparatistes prorusses", a rappelé mardi le porte-parole d'Angela Merkel.
Les deux dirigeants se sont toutefois rencontrés à plusieurs reprises lors de sommets avec les présidents ukrainien Petro Porochenko et français François Hollande pour trouver une solution au conflit ukrainien, dans l'impasse depuis la signature des accords de Minsk en février 2015.