Cette "attaque aux mortiers ou roquettes" a visé peu après 13h00 (locales et GMT) le camp de la Mission des Nations unies (Minusma) à Tombouctou, dit "Super Camp", explique la mission onusienne.
"Selon les rapports préliminaires, six obus y ont atterri. Le bilan provisoire est de neuf blessés parmi les Casques bleus", dont "quatre grièvement", qui étaient en cours d'évacuation sur Bamako, la capitale. "L'attaque a fait un mort dont l'identification est en cours", affirme l'ONU.
Responsables à identifier
Elle ne fournit aucune indication sur les nationalités des Casques bleus blessés. Ces derniers comprennent des Libériens et un Suédois, selon les armées libérienne et suédoise ayant évoqué l'attaque.
La Minusma "condamne dans les termes les plus vigoureux cette attaque lâche et ignoble" et "appelle au déploiement de tous les efforts pour identifier les responsables de cette attaque terroriste et les traduire en justice".
afp/jvia
Une mission coûteuse en vies humaines
La Minusma, déployée depuis juillet 2013, est la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, avec plus de 70 Casques bleus tués en opération.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
L'attaque contre le camp à Tombouctou survient au lendemain d'un assaut contre l'armée malienne dans la région de Ségou, dans le centre du pays, ayant fait neuf morts et cinq blessés parmi les soldats maliens, selon un bilan du gouvernement.