L'enquête a été ouverte pour "accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données" et "atteinte au secret des correspondances", a dit cette source.
Les documents et emails, qui appartiennent à l'entourage d'Emmanuel Macron, avaient été publiés vendredi vers 20h35 par des utilisateurs du forum anonyme 4chan, avant d'être rapidement relayés par la plateforme Wikileaks puis par des militants d'extrême droite français, dont Florian Philippot, bras droit de Marine Le Pen.
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Une opération de déstabilisation
Dans un communiqué publié à 23h56, juste avant le blackout médiatique imposé vendredi à minuit, le mouvement En marche avait condamné le timing de cette publication "visant à déstabiliser le processus électoral", faisant par ailleurs état de faux parmi la masse de documents fuités.
Dans la foulée, François Hollande avait assuré samedi que le piratage de l'équipe de campagne du candidat centriste ne resterait pas "sans réponse". Le président français avait promis des "procédures", sans donner plus de précisions.
dk avec agences