Il y a d'abord eu cette "longue marche" en solitaire d'Emmanuel Macron, mise en scène au millimètre sur fond d'hymne européen. Le nouveau président a traversé l'esplanade du Louvre, l'air grave, avant de s'adresser à ses partisans, son pupitre stratégiquement placé devant la pyramide.
Sur France Info, l'écologiste Yannick Jadot a sévèrement jugé l'exercice: "C'était un pharaon qui était là devant sa pyramide. C'est 'Toutânmacron', seul, avec des images hallucinantes qui ne renvoient pas à des images d'une République renouvelée, apaisée, horizontale. Il y a beaucoup de culte de la personnalité."
Les internautes complotistes, quant à eux, y ont vu une preuve de l'appartenance d'Emmanuel Macron aux Illuminati, ces "sociétés secrètes qui cherchent à gouverner le monde".
"Quand la musique est bonne"
De son côté, Marine Le Pen s'est très vite remise de sa défaite, elle qui a tout de même réuni plus de 10,6 millions de voix. Elle a demandé aux journalistes de quitter la piste de danse de l'établissement réservé pour sa soirée avant de se déhancher notamment sur du Jean-Jacques Goldman. Mais le grand écran de la salle de presse n'a pas tout de suite été éteint, et... ce qui devait arriver arriva!
pym