Pendant sa campagne électorale, Donald Trump avait qualifié le changement climatique de "canular" créé par la Chine et avait promis d'"annuler" l'accord de Paris une fois président.
En attendant sa décision, qui doit intervenir dans les semaines à venir, les délégations de 196 pays poursuivaient mardi à Bonn, en Allemagne, les discussions sur la mise en oeuvre de ce pacte contre le réchauffement de la planète.
Possible camouflet
La communauté internationale s'était engagée en décembre 2015 à agir pour limiter la hausse de la température moyenne "bien en deçà de +2°C", un seuil déjà synonyme de bouleversements à grande échelle, et "si possible à +1,5°C" par rapport à l'ère industrielle.
Les Etats-Unis représentent le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Leur retrait serait un camouflet pour la "diplomatie climat" qui, il y a moins de 18 mois, célébrait à Paris un accord longtemps jugé chimérique.
agences/fb