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Valls veut être candidat "majorité présidentielle" aux législatives

France: Valls tourne le dos au PS pour virer "En marche"
France: Valls tourne le dos au PS pour virer "En marche" / 19h30 / 1 min. / le 9 mai 2017
L'ancien Premier ministre français Manuel Valls a annoncé mardi qu'il souhaitait être candidat de la "majorité présidentielle" sous l'étiquette du mouvement du président élu Emmanuel Macron aux prochaines élections législatives.

"Parce que je suis un républicain, un homme de gauche, parce que je reste socialiste, je ne vais pas renier trente ans d'engagement de ma vie politique (...) parce que je sais que gouverner la France c'est difficile, je ne suis pas en embuscade", a affirmé sur RTL Manuel Valls.

"Je veux la réussite d'Emmanuel Macron", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter: "Je serai candidat de la majorité présidentielle et je souhaite m'inscrire dans ce mouvement qui est le sien, la République en marche."

Pas de candidature officielle

Réagissant quelques minutes plus tard sur Europe 1, Benjamin Griveaux, porte-parole d'Emmanuel Macron, a fait savoir que Manuel Valls n'avait "pas été investi par la commission nationale d'investiture ou alors sa candidature m'a échappé".

"Si vous ne déposez pas votre candidature, vous ne pouvez pas être investi par En marche! Il lui reste 24 heures", a-t-il ajouté. La procédure est la "même pour tout le monde".

>>L'interview dans Forum de Malek Boutih, député PS de l’Essonne, désormais candidat aux législatives aux côtés d’Emmanuel Macron pour La République en Marche:

Malek Boutih, député PS de l'Essonne. [reuters - Charles Platiau]reuters - Charles Platiau
Les partis traditionnels s'organisent en vue des législatives en France / Forum / 12 min. / le 9 mai 2017

reuters/kg

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"Impossible" d'avoir sa carte au PS et l'investiture En marche!

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dit mardi qu'il était "impossible" à Manuel Valls d'avoir à la fois sa carte d'adhérent au PS et de briguer l'investiture En Marche!. Il était interrogé à l'entrée du siège du PS à Paris, où se tient un Bureau national sous haute tension dans la matinée. "Il faut faire cela très gentiment et très calmement", a poursuivi le député de Paris.

Si ceux qui visent une double appartenance "veulent s'affirmer contre le gouvernement alors qu'il n'est pas encore constitué, qu'ils restent au Parti socialiste. S'ils veulent faire autre chose, qu'ils le disent, mais ça ne représente que 5% du Parti socialiste", a ajouté Jean-Christophe Cambadélis. "Si certains veulent partir ou se singulariser qu'ils le fassent et nous laissent travailler", a-t-il insisté.