Theresa May a déclaré en début de soirée sur la chaîne SkyNews qu'il s'agissait "d'une attaque internationale et que plusieurs pays et organisations ont été touchés". Dans la journée, le service public de santé britannique (NHS) avait annoncé que ses établissements étaient visés par une attaque informatique.
Alors qu'une enquête est en cours, le NHS a identifié le virus comme étant "Wanna Decryptor": il crypte les données d'un ordinateur, afin d'exiger de son propriétaire une rançon en échange d'une clé de décodage.
Entreprises espagnoles touchées
Un peu plus tôt dans l'après-midi, le géant des télécoms Telefonica et plusieurs autres entreprises espagnoles ont annoncé avoir été victimes d'une cyberattaque.
Le ministère espagnol de l'Energie s'est voulu rassurant: "L'attaque a touché ponctuellement des équipements informatiques de travailleurs dans des entreprises et elle n'affecte donc pas la prestation de services, ni l'exploitation des réseaux, ni l'usager de ces services".
afp/ypf
France épargnée
L'Agence nationale française de la sécurité des systèmes d'informations (Anssi) a indiqué vendredi soir qu'il n'y avait "pour le moment" aucune "entité française" touchée.
Elle a toutefois émis sur internet un bulletin mettant en garde contre "l'apparition d'un nouveau rançongiciel" malveillant "qui provoque le chiffrement de tous les fichiers d'un ordinateur".
Plus de 70 pays touchés
Le chercheur Costin Raiu, de la société de sécurité Kaspersky, basée en Russie, a indiqué dans un tweet: "Jusqu'à présent, nous avons enregistré plus de 45'000 attaques du logiciel de rançon #WannaCry dans 74 pays à travers le monde. Et le chiffre augmente rapidement".
Le nom du logiciel malveillant WCry est aussi connu sous le nom de WannaCry, WanaCrypt0r, WannaCrypt ou Wana Decrypt0r.
Selon Kaspersky, le logiciel malveillant a été publié en avril par le groupe de pirates "Shadow Brokers"