Fin de crise en vue entre François Bayrou et Emmanuel Macron

L'accord entre le MoDem et La République en marche doit encore être avalisé par le parti du président français Emmanuel Macron samedi, a déclaré François Bayrou à l'issue de la réunion qui a planché sur une liste d'investitures pour les législatives.

"Nous souhaitons, et c'était le cadre de notre accord, qu'il y ait une majorité dont le point d'équilibre soit central, au centre. Et pas une majorité qui se décentrerait d'un côté ou de l'autre", a ajouté le président du MoDem.

Le centre "mal représenté"

Cinq jours après l'élection d'Emmanuel Macron, l'alliance conclue entre son mouvement et le MoDem tanguait sous le poids des critiques des centristes. Ces derniers s'estimaient mal représentés dans les investitures rendues publiques jeudi par la République en marche (REM).

Allié du président élu, François Bayrou avait refusé de donner son "assentiment" à la liste de 428 candidats, qui concourront sous les couleurs du mouvement les 11 et 18 juin. Parmi ces candidats, 24 étaient des députés sortants, essentiellement des socialistes et soutiens de la première heure d'Emmanuel Macron.

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Recherche de nouveaux ralliements

Dès jeudi soir, l'équipe d'Emmanuel Macron s'était déjà efforcée d'éteindre la polémique, soulignant qu'il restait une marge de manoeuvre. Le mouvement a laissé provisoirement sans titulaire 148 circonscriptions dans l'espoir notamment de nouveaux ralliements, en particulier d'élus de la droite et du centre.

L'enjeu est de taille pour le nouveau président, qui est parvenu à être élu en rassemblant au-delà des partis traditionnels et qui doit transformer cette victoire en majorité afin de mettre en oeuvre son programme de réformes.

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afp/vtom