Selon cette organisation, 260 personnes ont été jugées par l'armée, ce qui constitue une violation de la Constitution. Celle-ci prévoit que seuls les soldats doivent être présentés devant des tribunaux militaires.
Parmi les personnes jugées, 155 ont été envoyées en prison, les autres étant soient blanchies soient placées en liberté conditionnelle.
"Le chiffre augmentera, car il en reste beaucoup qui doivent encore être présentés", a déclaré Luis Betancourt, avocat de l'ONG, insistant sur le fait que "les civils ne peuvent être jugés que par des civils".
38 morts
La procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega, a dénoncé mercredi ce recours aux tribunaux militaires à l'encontre des civils arrêtés lors des manifestations.
La vague de manifestations hostiles au gouvernement socialiste, qui ont souvent dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre et en pillage, a fait depuis début avril 38 morts et des centaines de blessés, selon le parquet.
afp/vtom