Ce virus, qui infecte des machines depuis la fin avril ou le début mai, a commencé à fabriquer de la monnaie virtuelle.
Le virus, qui appuie la thèse d'une implication de la Corée du Nord dans cette cyberattaque, n'avait pas encore été découvert, car il ne bloque pas les ordinateurs, tout en continuant à créer de la monnaie virtuelle, déclarent des spécialistes de la société Proofpoint.
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Faille de Windows exploitée
D'après Ryan Kalember, un dirigeant de cette société de cybersécurité américaine, les auteurs de l'attaque pourraient avoir gagné plus d'un million de dollars, bien plus que l'argent généré par l'attaque WannaCry.
De la même façon que WannaCry, le virus profite d'une faille de Windows, qui n'apparaît plus dans les dernières versions du système d'exploitation de Microsoft. Mais tous les particuliers et entreprises n'ont pas forcément installé les mises à jour.
ats/kkub
Monnaie virtuelle "Monero"
Les monnaies virtuelles, basées sur une technique connue sous le nom de "chaîne de blocs", opèrent en permettant la création d'une nouvelle monnaie en échange de la résolution de problèmes mathématiques complexes.
Le bitcoin est la monnaie virtuelle la plus répandue, mais le nouveau programme viserait une monnaie virtuelle plus récente, appelée Monero. Selon les experts interrogés par Reuters, cette monnaie a récemment été convoitée par des pirates liés à la Corée du Nord.