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Le Congrès américain presse l'ex-chef du FBI de témoigner publiquement

James Comey, l'ex-directeur du FBI, photographié en mars 2017. [Reuters - Aaron P. Bernstein]
James Comey, l'ex-directeur du FBI, photographié en mars 2017. - [Reuters - Aaron P. Bernstein]
Le Congrès américain a invité mercredi l'ex-directeur du FBI James Comey de venir témoigner lors d'une audition publique, alors que les circonstances de son limogeage par Donald Trump sont controversées.

La commission du Renseignement du Sénat américain a pressé mercredi James Comey de venir témoigner publiquement. Afin d'assurer qu'il dise aux élus tout ce dont il a connaissance, la commission l'a aussi invité à témoigner à huis clos devant ses membres, habilités au secret défense.

On ignorait si l'ex-directeur du FBI avait accepté cette invitation à témoigner, que nombre d'élus du Congrès réclament avec insistance. Mardi, James Comey avait décliné une première invitation à huis clos.

Accusation d'entrave à la justice

La commission, qui enquête sur les ingérences russes durant la campagne présidentielle de 2016, a également formellement demandé au directeur par intérim du FBI, Andrew McCabe, la production de toute note rédigée par l'ancien directeur "sur tout échange qu'il aurait eu avec de hauts responsables de la Maison Blanche et du ministère de la Justice et relatif aux investigations sur les actions russes".

Le New York Times et d'autres médias ont affirmé mardi soir que Donald Trump aurait demandé à James Comey, lors d'une conversation en février, de classer une enquête sur l'un de ses proches, Michael Flynn, ex-conseiller à la sécurité nationale pris dans le dossier russe.

>> Lire : Donald Trump accusé d'avoir demandé au patron du FBI de classer une enquête

L'ancien patron du FBI aurait consigné par écrit cet échange avec le président, qui pourrait s'assimiler à une tentative d'entrave à la justice. La Maison Blanche a démenti que le milliardaire ait formulé une telle requête.

Wall Street plombée par les polémiques

L'accumulation des déboires politiques du président Donald Trump est allée jusqu'à plomber Wall Street. La Bourse de New York a connu mercredi sa plus forte baisse depuis l'élection en novembre.

Les investisseurs s'inquiètent des polémiques qui pourraient remettre en cause la mise en oeuvre des réformes promises par le président américain.

L'indice Dow Jones a cédé 372,82 points, soit 1,78% à 20.606,93. Le S&P-500, plus large, a reculé de 43,64 points, soit 1,82%, à 2.357,03. Le Nasdaq Composite a perdu de son côté de 158,63 points (-2,57%) à 6.011,24 points.

afp/vtom

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Alors que la tempête politique gagne en intensité à Washington, Donald Trump a dénoncé mercredi le traitement que lui réservent les médias américains.

Aucun responsable politique dans l'histoire des Etats-Unis n'a été "plus mal ou plus injustement traité", a-t-il dit lors d'un discours à l'US Coast Guard Academy de New London, dans le Connecticut, ajoutant que lorsqu'on fait face à des attitudes injustes, "il faut baisser la tête et se battre, se battre, se battre. Ne jamais, jamais abandonner. Et les choses finiront par s'arranger."