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Les Etats-Unis respectent l'accord sur le nucléaire iranien décidé par Obama

Le président américain Donald Trump a vivement critiqué à plusieurs reprises l'accord conclu avec l'Iran. [Keystone - AP Photo/Susan Walsh]
Le président américain Donald Trump a vivement critiqué à plusieurs reprises l'accord conclu avec l'Iran. - [Keystone - AP Photo/Susan Walsh]
Alors que Donald Trump avait promis de le "déchirer", les Etats-Unis ont décidé de prolonger l'allègement des sanctions envers l'Iran prévu par l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran.

L'administration du président Donald Trump a informé le Congrès que "les Etats-Unis allaient continuer d'alléger les sanctions comme l'exigent les engagements américains" liés à l'accord sur le nucléaire iranien scellé le 14 juillet 2015 entre l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), a indiqué mercredi le département d'Etat.

L'accord prévoit un contrôle international du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions qui ont étranglé l'économie de l'Iran.

Politique d'Obama

La décision de l'administration Trump s'inscrit donc dans la continuité de la politique de Barack Obama qu'elle avait pourtant tant décriée.

La diplomatie américaine a toutefois averti qu'elle allait continuer "à tenir l'Iran responsable de ses atteintes aux droits de l'Homme" et réaffirmé sa "détermination à contrecarrer les activités déstabilisatrices de l'Iran dans la région", citant notamment son soutien au régime syrien.

ats/afp/vtom

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Nouvelles sanctions du Trésor américain

Simultanément à l'annonce du Département d'Etat américain, le Trésor a annoncé des sanctions supplémentaires contre "des responsables de la Défense iranienne, une entité iranienne et réseau basé en Chine", en raison de leurs liens présumés avec le programme de missiles balistiques de l'Iran.

A deux jours de la présidentielle en Iran

La décision intervient à deux jours de l'élection présidentielle en Iran où concourt le sortant Hassan Rohani, favorable à l'accord sur le nucléaire et qui avait amorcé un très timide rapprochement avec les Etats-Unis.