Evoquant le nucléaire, Nicolas Hulot a concédé qu'on ne pouvait "se passer" de cette énergie, mais a plaidé pour "une vision" dans le sens de la transition énergétique.
Il a confirmé l'objectif, pour 2025, de réduction de la part de l'électricité d'origine nucléaire de 75% à 50% et a confirmé que la centrale de Fessenheim - située à moins de 50 kilomètres de Bâle - serait fermée au terme du décret pris en avril par la ministre Ségolène Royal, qui l'a précédé.
>> Lire aussi : Le décret sur la fermeture de la centrale de Fessenheim a été signé en France
Des "alternatives" pour Notre-Dame-des-Landes
Nicolas Hulot a par ailleurs également assuré qu'il existait des "alternatives" au projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes (ouest de la France).
"On va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d'autres", a-t-il déclaré pour sa première intervention publique depuis sa nomination, mercredi.
Il avait dit son hostilité envers ce projet avant sa nomination dans le gouvernement d'Edouard Philippe. Le président Emmanuel Macron et son 1er ministre sont favorables à l'aéroport.
>> Lire le portrait de Nicolas Hulot : Nicolas Hulot, l'aventurier vedette de la TV française devenu ministre
ats/mre