Mediapart, partenaire de l'enquête, promet une "plongée dans les coulisses de ce paradis fiscal méconnu, qui préside jusqu'au 30 juin l'Union européenne", affirmant que la petite île de 430'000 habitants "prive les autres pays de 2 milliards d'euros de recettes fiscales par an".
Selon le journal d'investigation, l'enquête porte sur de "l'optimisation et de l'évasion fiscales, du blanchiment et de la corruption".
Parmi les sociétés immatriculées dans l'île, figureraient des sociétés "de grands chefs d'entreprise", et des filiales des multinationales telles que les groupes "Bouygues, Total, BASF, Ikea", des banques comme "Reyl et JP Morgan".
Publications sur deux semaines
Outre Mediapart, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, et les journaux portugais Expresso, espagnol El Mundo, italien L'Espresso, belge Le Soir et danois Politiken, notamment, figurent parmi ces médias.
L'enquête a mobilisé 49 journalistes dans 16 pays pendant quatre mois. Les révélations promises paraîtront sur "deux semaines".
afp/mre
Immatriculation de yachts de grands patrons français
Dans une première enquête, Mediapart raconte que de grands patrons français auraient acquis des yachts et les auraient immatriculés à Malte afin de bénéficier d'une "fiscalité attractive", et de "charges sociales très basses qui réduisent le coût de l'équipage".