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Fin de l'évacuation des derniers rebelles syriens de Homs

Plusieurs autocars transportant des combattants rebelles et leurs familles, femmes et enfants, ont quitté Homs. [EPA/Keystone]
Plusieurs autocars transportant des combattants rebelles et leurs familles, femmes et enfants, ont quitté Homs. - [EPA/Keystone]
Les derniers rebelles syriens encore présents dans la ville de Homs ont été évacués dimanche, replaçant de fait la ville sous contrôle des forces gouvernementales pour la première fois depuis le début du conflit il y a six ans.

Des autocars ont, comme la veille et vendredi, emmené hors de l'ultime secteur de la ville qui était encore tenu par les insurgés des combattants rebelles et leurs familles. Environ 1700 personnes, dont 700 combattants, devaient partir dimanche.

Au total, plus de 14'000 personnes auront été évacuées d'Al Waer, en plusieurs vagues depuis mars, dans le cadre d'un accord d'évacuation, l'un des plus importants du genre conclus entre le régime et les forces de l'opposition depuis 2011.

Contrôle des forces gouvernementales

Comme nombre d'accords similaires ces derniers mois, il tend à rendre au gouvernement syrien le contrôle de parties de l'ouest du pays longtemps aux mains de l'opposition mais qui étaient assiégées par l'armée syrienne et ses alliés.

La plupart des rebelles quittant Homs ont gagné la province d'Idlib, au nord, ou la ville de Djarablous, près de la frontière turque, ont dit des médias syriens. Un millier d'entre eux resteront à Al Waer et remettront leurs armes à l'armée syrienne et à ses alliés.

reuters/ctr/lgro

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Civils exécutés par l'Etat islamique

Tandis que les derniers rebelles sont évacués de Homs, le groupe Etat islamique (EI) a exécuté 19 civils, dont deux enfants, dans un village de la province syrienne de Deir Ezzor (est) tenu par des forces antijihadistes, a rapporté samedi une ONG.

"Des combattants de l'EI se sont introduits dans le village de Jazrat al-Bouchams vendredi soir, ont rassemblé 19 civils dont deux femmes et deux enfants et les ont exécutés", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).