"Je continuerai à la tête du gouvernement", a martelé le chef de l'Etat, dans sa deuxième allocution depuis que le scandale a éclaté, mercredi soir, quand le journal O Globo a révélé l'existence d'un enregistrement - diffusé depuis par la justice - dans lequel il donne son accord au versement de pots-de-vin.
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Tandis que les appels à la démission continuent de se multiplier, Michel Temer a décidé de hausser le ton pour tenter de retrouver sa crédibilité, mais sa situation reste extrêmement fragile, alors que d'intenses négociations sont en train d'êtres menées pour éviter une défection en masse de ses alliés politiques.
Appel à la mobilisation
Les partis de gauche, les syndicats et les organisations de la société civile ont appelé dimanche à des manifestations à travers le pays avec le même mot d'ordre. Le niveau de mobilisation permettra de mesurer la colère des Brésiliens.
afp/lgr