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L'ex-président brésilien Lula touché par une nouvelle affaire de corruption

L'ex-président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva lors d'un meeting de campagne à Curitiba le 10 mai. [Instituto Lula/AFP - Heuler Andrey]
L'ex-président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva lors d'un meeting de campagne à Curitiba le 10 mai. - [Instituto Lula/AFP - Heuler Andrey]
Le Parquet de Curitiba, dans le sud du Brésil, a accusé lundi l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva de nouveaux faits de corruption et de blanchiment d'argent dans le cadre du vaste scandale Petrobras.

L'ex-chef de l'Etat (2003-2010) est déjà visé par cinq procédures judiciaires liées à l'opération "Lavage express" qui a révélé un vaste réseau de corruption orchestré par des entreprises du bâtiment pour truquer les marchés publics, notamment ceux du géant pétrolier étatique Petrobras.

Ferme rénovée

L'acte d'accusation pointe l'achat et la rénovation d'une ferme près de Sao Paulo, qui aurait été payée avec des fonds publics. Le titre de propriété est au nom de Fernando Bittar, associé d'un des enfants de Lula.

Le leader du Parti des travailleurs est accusé d'avoir "structuré, orienté et commandé le schéma illicite de paiement de pots-de-vin au bénéfice de partis politiques, de politiques et de fonctionnaires, alors qu'il était président de la République, en nommant des directeurs de Petrobras orientés vers la pratique de crimes au bénéfice des constructeurs Odebrecht et OAS".

Les enquêteurs affirment que, en échange, Lula aurait garanti aux entreprises des contrats avec Petrobras.

afp/gax

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Méga-scandale

Douze autres personnes ont été accusées dans ce méga-scandale qui secoue le Brésil, parmi elles l'ex-président de l'entreprise de BTP Odebrecht, Marcelo Odebrecht, et José Adelmário Pinheiro, patron d'OAS, pour corruption, blanchiment et obstruction à la justice.

Lula dénonce un "acharnement judiciaire"

Désormais inquiété dans une sixième affaire, Lula, 71 ans, a toujours nié toute irrégularité et l'ancien ouvrier métallurgiste dénonce un acharnement judiciaire censé l'empêcher d'être candidat pour l'élection présidentielle de 2018 pour laquelle il est favori des sondages.