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Le président des Philippines instaure la loi martiale dans le sud du pays

Des troupes examinent un véhicule évacuant des habitants de Marawi City, dans le sud des Philippines. [Reuters - Romeo Ranoco]
Des troupes examinent un véhicule évacuant des habitants de Marawi City, dans le sud des Philippines. - [Reuters - Romeo Ranoco]
Des islamistes ont décapité un chef de la police et pris plusieurs otages dont un prêtre dans le sud des Philippines, où le président Rodrigo Duterte a imposé la loi martiale.

"Le chef de la police de Malabang a été stoppé alors qu'il rentrait chez lui à un point de contrôle opéré par des terroristes et je crois qu'ils l'ont décapité sur place directement", a déclaré le président pour justifier la loi martiale imposée dans le sud des Philippines pour contrer les islamistes.

Rodrigo Duterte a précisé qu'il pourrait déclarer ce régime d'exception "dans tout le pays pour protéger la population".

Un régime d'exception

Le président des Philippines a imposé la loi martiale dans la région de Mindanao, lorsque des combattants ayant prêté serment au groupe Etat islamique se sont affrontés aux forces de sécurité et ont incendié des bâtiments dans la localité de Marawi.

Le président a prévenu que la mise en oeuvre du régime d'exception rappellerait le temps de la dictature. Il s'agit non seulement de mettre fin aux combats à Marawi mais aussi d'affronter la menace islamiste inspirée de l'EI à travers Mindanao.

>> Des milliers d'habitants en fuite au sud du pays :

Des milliers d'habitants fuient le sud des Philippines
Des milliers d'habitants fuient le sud des Philippines / L'actu en vidéo / 35 sec. / le 24 mai 2017

afp/br/jgal

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Plusieurs otages dont un prêtre

Les combattants islamistes ont fait irruption dans une cathédrale de Marawi et ont capturé le père Chito Suganob, ainsi que d'autres personnes, selon le président de la Conférence des évêques des Philippines.

"Ils ont menacé de tuer les otages si les forces gouvernementales lancées contre eux n'étaient pas rappelées". Ces informations doivent encore être vérifiées, a dit un porte-parole régional de l'armée.