La décision de rejoindre la coalition anti-EI "enverra un fort message politique d'unité dans la lutte contre le terrorisme", a assuré Jens Stoltenberg devant la presse à Bruxelles, tout en précisant que l'OTAN ne s'engagerait pas dans des opérations de combat.
Les 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'OTAN devaient se retrouver jeudi après-midi afin d'adopter un "plan d'action" comportant un catalogue de mesures pour intensifier leur lutte anti-terroriste.
Décision attendue de longue date par les Etats-Unis
Les Etats-Unis, qui dirigent la coalition, attendaient cette décision de l'Alliance atlantique depuis longtemps. Le président américain Donald Trump a répété pendant des mois que l'OTAN était "obsolète" parce qu'elle ne s'occupait pas suffisamment, à ses yeux, de la question du terrorisme.
La coalition anti-EI mène des raids aériens contre le groupe djihadiste en Irak et en Syrie, et soutient les offensives au sol contre les fiefs djihadistes de Mossoul (Irak) et Raqa (Syrie).
ats/ptur
Meilleur partage d'informations
En devenant membre à part entière de la coalition, l'OTAN pourra bénéficier "d'une meilleure plate-forme pour se coordonner" avec la coalition, a expliqué Jens Stoltenberg.
L'OTAN va augmenter les heures de vol de ses avions-radar Awacs dans le ciel turc, qui surveillent l'activité aérienne en Irak et Syrie voisines. Une nouvelle cellule dédiée au partage d'information sur les réseaux terroristes, notamment sur les combattants djihadistes étrangers, va aussi être mise sur pied au QG de l'Alliance, a précisé le patron de l'OTAN.