Devant une foule d'environ 70'000 personnes réunies à la porte de Brandebourg pour le Forum sur la démocratie, Barack Obama a dénoncé les nations prospères voulant "se cacher derrière des murs" des troubles et de la pauvreté.
"Dans le nouveau monde qui est le nôtre, nous ne pouvons plus nous isoler. Nous ne pouvons pas nous cacher derrière des murs", a-t-il dit. Durant son discours, jamais le nom de Donald Trump n'a été cité malgré les allusions évidentes.
Préoccupé par la montée des inégalités
L'ex-président, qui prononçait son premier discours en Europe depuis la fin de son mandat, a également souligné qu'il ne fallait pas considérer la paix comme acquise.
"Le monde est à la croisée des chemins", a-t-il dit, soulignant sa préoccupation devant la montée des inégalités au sein des nations et entre les nations.
"Le monde n'a pourtant jamais été plus prospère, plus solide ou mieux éduqué. Si nous pouvons entretenir ces progrès, alors je serai très optimiste quant à notre avenir", a-t-il souligné.
reuters/sey
"Coeur brisé" pour Angela Merkel et Barack Obama
En ouverture du Forum sur la démocratie jeudi à Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel et l'ancien président des Etats-Unis Barack Obama ont déclaré avoir le "le coeur brisé par les pertes de vies humaines" liées à l'attentat de Manchester.
L'Américain s'est déclaré "en deuil au côté des familles" des victimes. "C'est un rappel qu'existe ce grand danger qu'est le terrorisme et que des gens sont prêts à faire beaucoup de mal à d'autres juste parce qu'ils sont différents", a-t-il ajouté.