"Je suis honoré d'être ici avec les membres d'une alliance qui a encouragé la paix et la sécurité à travers le monde", a lancé Donald Trump lors d'une cérémonie au nouveau siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles.
S'il a souligné que l'Alliance était un outil de "paix et de sécurité" dans le monde, il n'a pas, contrairement à ce qui était espéré, exprimé explicitement son attachement à "l'article 5" qui prévoit que les Alliés volent au secours d'un des leurs en cas d'agression extérieure.
Situation "injuste" pour le contribuable américain
"L'OTAN du futur doit se concentrer sur le terrorisme et l'immigration, ainsi que sur les menaces de la Russie et les frontières à l'est et au sud de l'OTAN", a-t-il insisté. Il s'est appuyé sur ces exigences pour réclamer que les Alliés mettent davantage la main à la poche.
"Les Etats membres doivent contribuer équitablement et remplir leurs obligations financières", a-t-il ajouté, dans son discours. "Ceci est injuste pour les gens et contribuables des Etats-Unis", a-t-il estimé.
agences/sey
Minute de silence
Au sommet de l'OTAN, le président américain Donald Trump a également appelé ses partenaires à respecter une minute de silence en hommage aux 22 victimes de l'attentat de mardi soir à Manchester.
"D'innocentes petites filles et tant d'autres ont été horriblement assassinés et sérieusement blessés", a-t-il souligné, dénonçant "une attaque barbare et vicieuse contre notre civilisation".
Un nouveau siège flambant neuf pour l'OTAN
Encore dépourvu d'une partie de ses équipements de communication, le nouveau siège de l'OTAN à Bruxelles a été officiellement remis, clés en main, jeudi à l'Alliance atlantique par la Belgique, maître d'oeuvre de l'ouvrage.
"C'est un quartier général du 21e siècle pour une Alliance du 21e siècle", proclame l'OTAN sur son site internet.
La forme du nouveau bâtiment de 7 étages, qui aura coûté 1,1 milliard d'euros (environ 1,2 milliard de francs), évoque deux mains croisées, symbole du lien transatlantique.